11/10/2010

Je crois que j'avais oublié. Ou que j'avais voulu oublier. Oublier que rien ne dure, rien est éternel. Hélas. Je devais avoir enfermé cette idée dans un coin sombre de mon esprit. Là où tout ce passé triste était rangé. Quand je vivais sans exister. Quand le monde semblait s'être arrêté et que plus rien avait de sens. Cette époque est révolue, bien entendu, mais elle est revenue comme une claque, à ce moment-là.
Comme d'habitude, j'ai allumé mon ordinateur. Comme d'habitude, j'ai mis la radio. Comme d'habitude, j'ai parcourut internet. Je ne sais pas ce qui m'a pris, peut-être simplement de la curiosité. Peut-être mon ancien moi qui m'a dit de regarder, juste  de jeter un oeil. De cliquer sur ce lien que j'avais jusqu'alors oublié.
Je ne vous demande pas de comprendre, je ne vous demande pas même d'essayer.
Le passé est revenu comme une tornade, soulevant tout mon décor de joie et de bonheur autour de moi.
A la radio, une chanson que j'avais bien connue à l'époque, commença. Comme un énorme coup du destin. Comme un hasard incroyable.
Après avoi lu les dernières lignes écrites par l'auteur de ce site qui, il y a quelques années, rythmait mon quotidien, j'ai fermé l'ordinateur et je suis partie m'enfermer dans une pièce. Besoin de penser, de réfléchir. Ou plutôt d'à nouveau oublier, et de me mentir.
Ces phrases ont torturé ma soirée et ma nuit.
"Sinon, quelques changements s'introduisent dans ma vie. Tout d'abord l'arrêt de ma vie de lycéenne. Au revoir lycée, bonjour cours par correspondance. Donc mon rythme de vie est totalement différent. Donc ma fréquence de dessin aussi. Donc mon inspiration aussi.
Sinon...bah zut quoi. Foutre pleins de trucs en l'air, c'est marrant. Changer, c'est marrant.[...]
Au plaisir."


Ses dernier mots. Derniers mots.
Quand on y réfléchit, ils sont tous partis comme ça. Les uns après les autres. Seuls un ou deux sont restés, et encore. Ce n'est plus comme avant. Et ça ne le sera jamais plus.
Le groupe a été dispercé, ils sont tous partis chacun dans une direction, sans se retourner.
On a grandi. On a d'autres priorités, ils ont dit.
Puis plus rien.

*

Prenez moi pour une folle, prenez-moi pour une parano, mais on finira aussi comme ça. Vous m'êtes tous chers, les amis. Vous êtes ma vie, et je ne peux me passer de vous. Je n'arrive pas à imaginer un futur sans vous, je ne veux pas. Mais cela arrivera. Comme c'est arrivé à ce groupe.
Rien ne dure, rien est éternel. Hélas.

J'ai besoin de vous nommer. Je veux que vous sachiez. Que tout le monde le sache.
Mistéria, Mono', Serune, Charlie, Kairi, Goku, Yoshi, Dare, Sushi, Lynxina.
Vous êtes ma vie. Je ne veux jamais vous quitter.






Waouh, désolée pour le pavé de ANGST PLZ, mais 'fallait que ça sorte  XD
Alors bon: NON je ne suis pas déprimée, NON je ne reproche rien à personne, NON je ne porte plus de chaussettes bleues à pois roses (wtf).
Et le rapport du Festiblog est presque fini. Reste à scanner  o/


Juste un dessin, pour aujourd'hui. Il date de cet été m'enfin bon.



BANDE DE LOUTRES MAL LECHEES.  (waouh, je commence à être à court d'insulte, là.)

- Ryuu